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Taïchi Chuan

Au cours des siècles, les taoïstes et les bouddhistes chinois ont développé de nombreuses techniques corporelles et martiales. Ces techniques se répertorient en deux familles. Les styles externes (wai-chia) et les styles internes (nei-chia).
Les styles externes regroupent les formes dures du combat telles que nous les connaissons en occident sous le terme inapproprié de « Kung Fu » pratiqués par les moines Shaolin.


Les arts internes auxquels le Taï Chi Chuan est apparenté sont fondés sur l’harmonisation, la conduite et la libération de l’énergie interne (Chi ou Qi) et contrairement aux styles externes, les mouvements s’exécutent lentement avec un minimum d’efforts musculaires.


Le Taï Chi n’est pas une simple gymnastique. C’est un art du mouvement et de relaxation, un art de respiration et de méditation, un art de santé et de vivre, mais aussi une méthode efficace de combat.
Si l’on se donne la peine d’une pratique régulière et sérieuse, ses bienfaits seront progressivement ressentis sur les plans physique, énergétique et émotionnel.















Le style Yang.

Il est le plus connu et le plus pratiqué notamment en occident dans sa forme nouvelle appelée « Xin jia » au contraire de sa forme ancienne « Loa jia ».
L’école Yang a été fondée par Yang Lu Chan (1799-1872), disciple de Chen Chang Xing (1771-1853), et a surtout été modifiée par son petit-fils Yang Chen Fu (1883-1936).



 
 
 
 
 

                                                            
                              YANG Lu Chan (1799 - 1872)                                                       Son petit-fils : YANG Chen Fu (1883 - 1936)




L’étude du Taï Chi Chuan comporte plusieurs étapes, qui dans l’école Yang se divise en cinq phases principales, celles-ci seront abordées successivement au cours de la progression.

Les exercices de base (Jibengong).
Les enchainements de mouvements (Taolu).
L’application martiale du taïchi (Gongfang jishu)
Le pousser des mains ou mains collantes (Tuishou).
La pratique avec armes. (Épée, sabre, bâton, éventail (Qixié)).

Les exercices de base : il s’agit d’exercices simples destinés à apprendre la stabilité, l’enracinement, le placement du corps, la sensation du plein et du vide. L’apprentissage de la respiration pulmonaire et énergétique ainsi que la coordination du mental et du physique.

Les enchainements de mouvements : tout le travail fait dans les exercices de base va être mis en application en déplacement dans une suite ininterrompue de mouvements liés.
Dans l’école Yang moderne (Xin jia) la forme la plus pratiquée dans le monde est composée d'un taolu de 24 mouvements appelés « forme de Pékin ». L'étude du taichi se fait de manière progessive par l'apprentissage de Taolu court de 8, 16, 24,26,32,42 mouvements  et plus afin que l'effort soit rapidement concrétisé et gratifiant.

Les phases suivantes (Tuishou, Gongfang jishu et Qixié) nécessitant un niveau technique plus élevé seront étudiées bien plus tard.

Qixié: Taichi Jian (épée), Dao (sabre), Chan 'éventail).
Gongfang: application martiale du Taichi Chuan.
Ces explications proviennent ou sont inspirées du livre de Jean François Herdoin «  découvrir le Taï Chi Chuan » aux éditions Amphora.














 

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